Café Madeleine, le Nouveau Brunch Montpelliérain 🇫🇷

Si vous êtes à la recherche d’un café cosy et chaleureux, qui vous sert une cuisine gourmande et regressive, c’est par ici.

J’ai eu plusieurs fois l’occasion de déjeuner au Café Madeleine, et je me devais de vous en parler ici. Après avoir discuté avec toute l’équipe; allant de la cuisine, jusqu’à la conception de l’établissement, vous allez découvrir ici les coulisses de ce nouveau spot incontournable.

Commençons par le commencement;

Café Madeleine, c’est une petite adresse qui se situe au rez-de-chaussée de l’Hôtel de charme Maison Soleil, non loin de la Gare Saint-Roch de Montpellier. Une adresse accessible à pied, comme en voiture, à proximité des transports en commun.

Idéal donc, pour les montpelliérains, mais aussi pour les touristes qui souhaitent s’éloigner des tours d’ivoires, comme le dit si bien Vincent Deferrières, propriétaire de l’Hôtel Maison Soleil.

Retrouvez d’ailleurs son interview ici.

Café Madeleine, c’est un délicieux concept qui a pris forme dans l’esprit de Pedro Gomez (chef cuisinier) et Clément Guillemenet (barista et mixologue), et qui est sortis de terre grâce à Amandine Blasco Ellingsen: jeune architecte d’intérieur talentueuse. Vous pouvez également la découvrir ici.

Avant de vous donner la vision architecturale et créative d’Amandine,

j’ai à tour de rôle discuté avec Pedro et Clément, pour comprendre l’ADN de Café Madeleine.

Pour une lecture plus agréable, j’ai condensé les réponses:

“Café Madeleine, c’est un retour à l’enfance. C’est le souvenir de la gaufre de grand-mère, ce gros câlin gourmand. C’est la Madeleine de Proust qui nous réconforte.

Il n’y a pas d’âge pour se faire plaisir, et il n’y a pas non plus de “restriction alimentaire” pour se régaler: quelque soit votre régime (sans gluten, sans lactose, végétarien ou vegan) nous serons ravis de vous servir un plat qui vous ressemble.

Ici, on souhaite proposer des produits simples mais de bonne qualité, en circuit court. Le pain du boulanger du coin, les fruits et légumes du maraîcher d’à côté. Comme à l’époque de nos grands-parents qui ne courraient pas les supermarchés.

Chez Café Madeleine, il n’y a pas des centaines de tables, on privilégie la qualité à la quantité, on propose de l’intimiste et de la chaleur humaine. C’est les marqueurs du café français, où l’on déjeune longuement et rigole un peu fort en terrasse. Le café où l’on sait que chaque semaine, nous y verrons des visages familiers et où l’accueil nous esquissera un sourire.

Nous serons heureux de vous accueillir en semaine comme le weekend, que vous soyez logés chez Maison Soleil, ou non. Notre porte est ouverte à tous les épicuriens.”

Pour compléter cet article, j’ai demandé à Amandine Blasco Ellingsen de m’expliquer comment elle a matérialisé la vision de Pedro et Clément, tout en respectant les codes de Maison Soleil:

“Pourriez vous nous expliquer comment est venue l'inspiration pour ce nouvel établissement ?

Au départ, j'ai beaucoup discuté avec Pedro et Clément, les propriétaires, pour comprendre leurs envies: l'identité qu'ils voulaient donner au café, les produits qu'ils souhaitaient travailler et l'ambiance qu'ils imaginaient. Ma méthode de travail : c'est de prendre le temps de bien cerner les besoins de mes clients et leur univers, pour ensuite leur proposer un projet qui leur ressemble et qui ait du sens. Je pense qu'un architecte d'intérieur ne doit pas imposer une vision figée, mais plutôt créer un dialogue pour construire une identité cohérente et unique.

Et donc à travers nos échanges, j'ai proposé de m'inspirer des marchés provençaux du sud de la France. C'était une idée qui me plaisait, parce qu'elle faisait à la fois écho à leur volonté de valoriser les produits locaux, et qu'elle permettait aussi de retranscrire l'atmosphère chaleureuse et vivante des marchés: la convivialité la proximité avec les gens, ce côté simple et vrai qu'on retrouve naturellement dans un lieu comme le Café Madeleine grâce à Pedro et Clément.

Avez vous fait appel à des artistes et artisans en particulier pour ce projet ?

Oui, j'ai eu envie d'intégrer un travail artistique fort dans le projet. J'ai proposé à Yolande Deferrières, une artiste peintre basée à L'Isle-sur-la-Sorgue, de réaliser une fresque murale qui représente une place de village, dans l'esprit provençal. Elle a aussi peint à la main toutes les toiles que vous voyez accrochées au mur. Ce sont des pièces uniques, et d'ailleurs, si un client a un coup de cœur, elles sont disponibles à la vente, on en a en stock. J'aimais beaucoup cette idée de pouvoir repartir avec un petit morceau de l'identité du café.

Travailler sur un restaurant est il si différent que de travailler sur un hôtel ?

Oui, c'est une autre réflexion. Sur un hôtel, on travaille beaucoup sur l'expérience du séjour dans sa globalité: l'accueil/l'entrée, la chambre, les espaces communs, le rapport au temps qui est plus long.

Alors que dans un restaurant, tout doit être pensé pour accompagner un moment précis.

La circulation, la lumière, le confort des assises, mais aussi le rythme du service...

Et puis il y a aussi tout l'aspect réglementaire: les normes de sécurité et d'accessibilité ne sont pas les mêmes que dans l'hôtellerie.

Donc oui, c'est un travail différent, mais tout aussi exigeant, parce qu'il faut réussir à marquer les esprits en quelques heures seulement.

Que souhaitez vous transmettre comme sentiment aux clients qui viennent déjeuner ici ?

Ce que j'ai voulu transmettre, c'est vraiment un sentiment de convivialité/authenticité, un peu comme l'ambiance des marchés provençaux. On a envie que les clients se sentent bien, qu'ils prennent le temps de profiter de produits simples, locaux et de qualité. Et puis, comme c'est un petit café, il y a cette proximité immédiate avec Pedro et Clément, les propriétaires. Ils sont supers chaleureux, toujours de bonne humeur, et ça apporte ce petit truc en plus qui fait que l'expérience dépasse simplement le fait de venir déjeuner : on vit un vrai moment humain.“

Pour finir cet article comme il se doit, j’ai demandé à chacun

leur plat favoris de la carte:

Pedro, concepteur de la carte et chef cuisinier, a eu du mal à choisir mais penche plutôt pour la brioche perdue façon tiramisu.

Clément lui en revanche, se régale avec un avocado toast.

Amandine a tendance à choisir constamment le même plat: les œufs Bénédict au saumon qu’elle trouve réconfortant.

Et Vincent, dur dur de choisir aussi. Mais il classe en haut de la liste la gaufre aux champignons ultra gourmande.

Voilà ! Ce fût un immense plaisir de comprendre les coulisses de ce joli café montpelliérain, et j’espère que tout ceci vous aura donné envie d’y aller.

N’hésitez pas à réserver si vous voulez être sûr d’y manger, surtout le weekend.

Cet hiver, la carte change pour vous proposer des petits déjeuner inspirés de la gastronomie de nos amis anglo-saxons, avec des english breakfast généreux.

(Amandine Blasco Ellingsen en haut à gauche, Pedro Gomez au centre.)

Cet article a été écrit en collaboration avec l’établissement, mais en toute objectivité, ce qui fait vivre le blog. 😊

À bientôt !